24 Eylül 2017 Pazar

Est-ce que la Turquie va intervenir en Kurdistan?


Le référendum d’indépendance organisé par le gouvernement régional de Kurdistan aura lieu en septembre 25, 2017. Jusqu`à présent, seulement le gouvernement d’Israël a déclaré leur soutien pour l’indépendance des kurdes. La Turquie et l’Iran semblent comme les pays plus antagonistes à l’idée d’un pays kurde indépendant. Ces deux pays ont des millions de population kurde et ils s’inquiètent que ça puisse arriver dans leur pays aussi. Les Etats-Unis ont déclaré la suspension de référendum. La Russie a aussi proclamé sa réserve pour le référendum même si Rosneft avait fait des efforts pour nouveaux accords de pétrole avec le gouvernement de Massoud Barzani en Arbil. Le conseil de sécurité des Nations-Unies (l’ONU) a averti Arbil pour l’instabilité après le référendum. En plus, le président de la Turquie Monsieur Recep Tayyip Erdoğan a durci sa rhétorique contre les kurdes dans les deux semaines dernières et a menacé le gouvernement de Barzani. L’armée turque est même en train d’organiser un exercice militaire proche de la frontière kurde. Mais Monsieur Barzani toujours dit qu’il est impossible d’annuler le référendum et les kurdes d’Iraq ne vont jamais accepter cette décision. Alors qu’est-ce qu’il peut se passer entre la Turquie et le Kurdistan après le référendum? Est-ce que la Turquie va intervenir en Kurdistan? Je vais essayer de répondre ces questions.

En effet, le référendum d’indépendance des kurdes d’Iraq ne doit pas être un choc pour Ankara. La Turquie a toujours montré leur soutien au gouvernement de Barzani contre PKK comme il était plus islamique (avec des liens Nackhibendi) et l’ami de gouvernement d’Erdoğan. Barzani a même participé au congrès du parti (le parti de la justice et du développement - l’AKP) d’Erdoğan en 2012. Il a aussi supporté Erdoğan avant quelques mois pour le system présidentiel et a essayé de persuader les kurdes de la Turquie pour faire Erdoğan le chef incontestable de la Turquie. Les hommes d’affaires turques ont investi en Kurdistan dans les années dernières. Ankara a aussi fait un accord de pétrole avec Arbil amené en dérivation de Baghdâd. Alors ça ne doit pas être une surprise pour la Turquie normalement. Mais la politique intérieure de la Turquie et les développements politiques en Syrie force Ankara de s’agir très attentivement concernant la question kurde.

Alors qu’elles sont les options d’Ankara pour la crise? Ankara a déjà essayé de faire une diplomatie intensive dans les semaines dernières. La diplomatie d’Ankara est assez forte et c’est pourquoi seulement l’Israël ouvertement supporte Arbil. Mais la diplomatie n’est pas suffisante pour convaincre Monsieur Barzani et son peuple. Alors Ankara peut essayer d’appliquer des sanctions économiques dans les mois prochaines pour empêcher Arbil de déclarer l’indépendance après le référendum. Les sanctions économiques peuvent être très efficaces en Arbil comme le gouvernement régional de Kurdistan vend son pétrole via la Turquie. Sans les investissements des hommes d’affaires turques, le Kurdistan aura aussi des problèmes des produits commerciaux. La dernière option est l’intervention militaire. Erdoğan a déjà signalé qu’il peut faire cette décision sans peur et la majorité des turques ne vont pas s’opposer à cette décision. Mais une solution militaire va briser le cœur des kurdes pas seulement en Iraq, mais aussi en Turquie et va accélérer la division ethnique entre les turques et les kurdes. L’AKP et Erdoğan peuvent avoir même le risque de perdre leur support électoral kurde. Quelques membres de l’AKP ont déjà dit que la Turquie doit protéger et supporter les kurdes au lieu des arabes. Cette opération militaire possible pourrait aussi controversé en terme des droits de gens. Ankara et Baghdâd ont signé l’Accord d’Ankara en 1926 mais cet accord n’est pas précis comme la situation de Chypre en fonction d’un pays garant pour la Turquie. L’armée turque a aussi des problèmes sérieux après le coup d’état manqué et les purges de l’année dernière. Alors on peut dire que l’invention militaire en Kurdistan a plusieurs risques pour la Turquie.

Je pense que le gouvernement turc va imposer des sanctions économiques contre Arbil après le referendum. Si Monsieur Barzani ne va pas déclarer l’indépendance, les sanctions peuvent être provisoire. Mais en cas d’une déclaration d’indépendance, Ankara peut prolonger les sanctions et même utiliser l’option militaire. Ankara et Arbil doivent travailler ensemble pour trouver des solutions conciliantes au lieu d’entrer à la guerre.

Dr. Ozan ÖRMECİ

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