3 Ağustos 2014 Pazar

La Question Arménienne: Si On Nous Avait Menti?


« Si On Nous Avait Menti »[1] est le titre du livre de l’historien Français Yves Benard sur les événements tragiques survenus en Anatolie en 1915 entre les Turcs, les Kurdes et les Arméniens. Malheureusement, le livre est interdit en France suite à la pression du lobby Franco-Arménien. Le livre « Génocide Arménien, et Si On Nous Avait Menti? » n’est donc plus publié.[2] C’est assez grave et affligeant de voir que dans le pays de liberté d’opinion, des livres peuvent encore être condamnés et interdits. La raison qui rend le livre de Benard dangereux se trouve dans la conclusion de son livre; « Ecrire que le « prétendu » génocide Arménien est une machination tramée par les Anglais, les Russes et les principales grandes puissances Européennes qui se sont servi des Arméniens pour arriver à leur fin. Préciser que toutes les preuves de l’innocence de la « Turquie » sont soigneusement cachées dans les archives d’Erevan. Dire que les Arméniens ont massacré des centaines de milliers de civils Turcs dans les provinces de l’est de la Turquie lors de la première guerre mondiale, c'est faire de l'information et non de la négation. »[3]   

Bien que je n’y sois jamais allé, je considère la France est comme mon deuxième pays comme pour beaucoup de Turcs Francophones. J’aime la culture et la langue Française et je n’éprouve aucune animosité à l’égard des Français ou des Arméniens. Mais je ne peux pas m’empêcher de réfléchir à l’attitude pleine de préjugés de la France à ce sujet. C’est vrai qu’il y a de nombreux Français d’origine Arménienne en France mais la question est de savoir si la France va continuer à considérer ce sujet comme un instrument de politique intérieur ou au contraire proposer un débat scientifique, libre et démocratique?

Quelques questions peuvent nous aider dans ce débat scientifique et libre;
- Est-ce qu’il ya un seul document officiel dans toutes les archives des pays du monde qui prouve que l’état Ottoman a ordonné un génocide contre les Arméniennes?
- Pourquoi l’Arménie rejette continuellement la proposition de la Turquie de mettre en place une commission d’historiens impartiaux dont la mission serait d’étudier les archives Ottomanes et Arméniennes?
- Comment les juristes Français peuvent expliquer la loi sur le « prétendu » génocide Arménien avec le principe légal de « lois rétroactives » (ex post facto law) même si on considère qu’un génocide contre les Arméniennes en 1915 a bien eu lieu?  
- Pourquoi attiser la haine entre les deux nations au lieu de les aider à avoir des relations pacifiques?
- Pourquoi les événements de 1915 contre les Arméniennes sont-ils si important pour la France, alors qu’elle est restée indifférente au massacre de Hocali[4] contre les Azéris en 1992?
- Au lieu de dégrader les relations diplomatiques et économiques, non seulement avec la Turquie mais avec tous les pays Turcs (L’Azerbaïdjan, Le Kazakhstan, Le Turkménistan, L’Ouzbékistan, Le Kirghizistan, La République Turque de Chypre du Nord), ne serait-il pas plus logique et fructueux de supporter un rapprochement entre l’Arménie et la Turquie grâce à une commission d’historiens?
- Pourquoi l’invasion du Haut Karabagh, contre les décisions des Nations Unies, par l’armée Arménienne n’a pas posé  de problème à la France et aux autres pays du monde occidental?  

Les hostilités historiques devraient rester dans l’histoire, et il devrait être possible, sinon souhaitable, que les générations futures puissent avoir des relations pacifiques. A qui profite cette haine entre nations sinon a des politiciens imposteurs. C’est pourquoi la Turquie, et le monde, espèrent que la France, le membre du Groupe de Minsk,  commence à agir comme un arbitre juste et neutre. On doit empêcher la dégradation des relations Franco-Turques à cause de la question Arménienne. C’est la responsabilité de ces deux grandes nations.

Dr. Ozan ÖRMECİ


[4] 25-26 février 1992, les soldats Arméniens massacrent des centaines d’Azéris, hommes, femmes et enfants dans le village de Hocali. La raison est une épuration et une haine ethnique. Pendant des décennies, le silence presque parfait sera maintenu par les médias. En février 2011, le Mexique condamne officiellement ce massacre comme un génocide, inquiétant les milieux intellectuels sur la liberté d’expression. 

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