Introduction
L’un des jeunes hommes politiques qui a fait plus de succès dans sa carrière en Turquie, l’ancien ministre de l’économie Ali Babacan a établi un nouveau parti politique hier; le Parti de la démocratie et du progrès (Demokrasi ve Atılım Partisi en turc). Babacan a déjà quitté son parti l’AKP (Parti de la justice et du développement) avant quelques mois en juillet 2019 à cause des différences profondes avec Monsieur le Président Recep Tayyip Erdoğan et sa manière de gouverner. Cette initiative me semble comme un parti centriste mais on sait que Monsieur Ali Babacan et son mentor Abdullah Gül, le onzième Président de la République de la Turquie, sont des hommes d’Etat turcs venant de la tradition de l’islam politique modéré. Dans cet article, je vais essayer d’analyser la probabilité de succès de Babacan et son nouveau parti politique.
Qui est Ali Babacan ?
Ali Babacan (1967-) est un homme d’affaire et homme politique turc qui était l’un des hommes d’Etat plus important pendant le période de 2002 et 2015 comme il a tenu le siège du ministre de l’Économie (2002-2007), du négociateur en chef auprès de l’Union européenne (2005-2009), du ministre des Affaires étrangères (2007-2009) et du vice-Premier ministre (2009-2015).
Ali Babacan est né en 1967 à Ankara. Il vient d’une famille conservatrice/Islamiste. Sa tante Hatice Babacan était un symbole politique et une personne sacrée pour les islamistes comme elle était la première étudiante universitaire avec Şule Yüksel Şenler qui essayait d’entrer au campus avec sa voile dans les années de 1960s et 1970s. La Turquie dans les années de 1960s et 1970s était un pays séculaire rigide et l’attitude de Hatice Babacan était trop dangereuse (!) pour l’État turc. Alors les professeurs de son université (l’Université d’Ankara) essayaient même de lui hospitaliser pour une maladie mentale. Cependant Hatice Babacan et la famille de Babacan en générale devenait comme une famille modèle après cette crise et le plus jeune membre de la famille Ali Babacan devenait comme le prince héritier des islamistes turcs.
Ali Babacan est diplômé du prestigieux lycée de TED d’Ankara. Dans les années de 1980s, il n’était pas très commun pour les familles islamistes d’envoyer leur enfants aux collèges. Mais Ali Babacan était réussi et il a fini le lycée TED d’Ankara avec les meilleurs points. Il a commencé en ensuite à des études d’ingénieurs à Ankara dans l’Université technique du Moyen-Orient (l’ODTÜ), une université connue pour son identité et tradition révolutionnaire. Après ses études en ODTÜ, Ali Babacan est parti pour les États-Unis où il a obtenu en 1992 un master de gestion en marketing et commerce international à Kellogg School of Management en Université de Northwestern. Après ses études, il restait deux années en États-Unis et travaillait comme associé dans la compagnie QRM Inc., une firme spécialisée en conseil financier à Chicago. En 1994, il est revenu en Turquie pour devenir un consultant pour le maire d’Ankara. Il a aussi établi et dirigé son usine de textile.
En 2001, Ali Babacan est devenu l’un des fondateurs de l’AKP avec les politiciennes connus comme Recep Tayyip Erdoğan, Abdullah Gül et Bülent Arınç. Il est devenu un député d’Ankara en 2002. Le premier ministre de l’AKP en 2002, Abdullah Gül a nommé Ali Babacan comme le ministre de l’Économie. Alors, il était le plus jeune membre de cabinet. Comme le ministre de l’Économie, il a continué à appliquer le model économique préparé par Kemal Derviş, le technocrate qui venait en Turquie en 2001 après la crise économique. La croissance économique de la Turquie était splendide dans la période de 2002-2007. Alors, Babacan était considéré comme un technocrate sérieux et réussi. Il a aussi participé à des conférences internationales et était glorifié par ses homologues pour sa personnalité modeste et gentille.
Ali Babacan était au sommet de la politique turque et assumait des postes très important comme le ministre de l’Économie (2002-2007), le négociateur en chef auprès de l’Union européenne (2005-2009), le ministre des Affaires étrangères (2007-2009) et le vice-Premier ministre (2009-2015). Il a travaillé en harmonie avec Abdullah Gül, Recep Tayyip Erdoğan et Ahmet Davutoğlu comme ses chefs de cabinet (premier ministre). Mais après 2015, à cause de la transformation politique de la Turquie dans un système politique plus autoritaire, il a décidé ne pas assumer sa poste comme le ministre. En 2018, il a décidé aussi de ne pas devenir un candidat pour l’élection parlementaire. En 2019, après son meeting avec Président Erdoğan, il a décidé de résigner de l’AKP. Après son résignation, il a commencé à organiser afin d’établir son parti avec le soutien d’Abdullah Gül.
Ali Babacan est marié avec Ülkü Zeynep Babacan et le père de trois enfants. Ülkü Zeynep Babacan est une jeune femme conservatrice et en voile mais elle a une style élégante et une éducation universitaire à l’Université de Hacettepe dans le département de traduction. La famille de Babacan est comme une modèle pour les familles islamistes modérées en Turquie.
Pourquoi Ali Babacan a établi un nouveau parti politique ?
Ali Babacan dit qu’il continue à défendre les valeurs de l’AKP comme ils ont établi ce parti un 2001. Mais la Turquie est transformé dans un system présidentiel exécutif par Recep Tayyip Erdoğan en 2017 après le coup d’état manqué de 2016, dans une atmosphère de choc et pendant l’état d’urgence. En plus, la Turquie s’éloignait de ses allier occidentales comme les États-Unis et les pays d’Europe dans les années dernières. Dans un entretien avec la journaliste Şirin Payzın, Ali Babacan s’est exprimé que le régime actuel de la Turquie est comme un régime d’une seule personne et soutenu un système politique parlementaire comme les pays européens. Il a aussi une confiance en soi et il revendique qu’ils peuvent réconforter l’économie de la Turquie dans un mois.
Le nom et le logo du parti
Le nom du parti, le Parti de la démocratie et du progrès (Demokrasi ve Atılım Partisi en turc) est remarquable pour une référence spécifique à la démocratie. D’autre part, l’abréviation du parti en turc, le mot « DEVA » signifie « cure » ou « guérison ». Alors le parti se présente comme une cure aux problèmes de la vie politique de la Turquie. Le logo du parti aussi est intéressant. Il y a deux feuilles dans une goutte d’eau dans le logo. Ça donne l’impression d’une image de rajeunissement comme les nouvelles feuilles d’une plante.
Les Fondateurs
Les fondateurs de DEVA peuvent être catégorisés en 3 groupes. Le premier groupe est composé des anciens membres de l’AKP. Le parti a des anciens ministres comme Sadullah Ergin, Nihat Ergün et Selma Aliye Kavaf. Il y a aussi des anciens députés de l’AKP comme İdris Şahin, Hasan Karal, Ahmet Faruk Ünsal, Mehmet Emin Ekmen, Abdurrahman Müfit Yetkin, Abdurrahim Aksoy, Ahmet Edip Uğur et Mustafa Yeneroğlu. Le parti peut transférer des politiciens plus connus de l’AKP comme Abdullah Gül, Beşir Atalay et Mehmet Şimşek pour créer un grand vent politique.
Le deuxième groupe est composé des intellectuels. La journaliste bizarre Gülay Göktürk, l’activiste féministe Sanem Oktar, l’activiste des droits de l’homme Ahmet Faruk Ünsal et le stratégiste et le scolaire Metin Gürcan sont des intellectuels qui peuvent aider à Monsieur Babacan de déterminer une nouvelle ligne de conduite plus convenable à l’esprit du temps.
Le dernier group est consisté des hommes d’Etat turcs. Il y a des gens assez expérimentés comme l’ancien maire de Denizli Hasan Canpolat, bureaucrate Sedat Kadıoğlu, politicien nationaliste Ramiz Ongun et diplomate Abdurrahman Bilgiç. Le présence des hommes d’Etat est une bonne nouvelle pour Ali Babacan est son parti car ça montre que le parti a du potentiel et n’est pas mal-reçu par l’État turc.
En plus, par rapport au journaliste turc Ruşen Çakır, le parti a 27 femmes et 16 jeunes dans sa liste des fondateurs de 90 personnes. Je pense que ce parti va essayer de transformer dans un parti centriste et libérale comme l’islam politique a créé des désillusions en Turquie et le Moyen-Orient dans les années dernières et les espoirs du printemps arabe est diminués par les islamistes radicales et les militaires/autoritaires. Alors, Ali Babacan peut essayer de devenir Emmanuel Macron à la turque avec ce mouvement mais comme le libéralisme n’a pas beaucoup de soutien dans la société turque, il va continuer à exploiter l’Islam et le conservatisme pour mobiliser les électeurs. L’argument le plus fort de Babacan sera un retour à la démocratie parlementaire avec des libertés augmentés, un Etat de droit fort et institutionnalisé et une économie plus vibrante.
Conclusion
En conclusion, je pense que Ali Babacan et son parti DEVA possède un grand potentiel pour la vie politique de la Turquie mais comme le chef d’état turc Recep Tayyip Erdoğan est toujours un héros pour les islamo-conservateurs et Babacan va grouper avec les partis séculaires comme le CHP et le Bon Parti sur la base de système parlementaire, tout est possible dans les années suivantes.
L’un des jeunes hommes politiques qui a fait plus de succès dans sa carrière en Turquie, l’ancien ministre de l’économie Ali Babacan a établi un nouveau parti politique hier; le Parti de la démocratie et du progrès (Demokrasi ve Atılım Partisi en turc). Babacan a déjà quitté son parti l’AKP (Parti de la justice et du développement) avant quelques mois en juillet 2019 à cause des différences profondes avec Monsieur le Président Recep Tayyip Erdoğan et sa manière de gouverner. Cette initiative me semble comme un parti centriste mais on sait que Monsieur Ali Babacan et son mentor Abdullah Gül, le onzième Président de la République de la Turquie, sont des hommes d’Etat turcs venant de la tradition de l’islam politique modéré. Dans cet article, je vais essayer d’analyser la probabilité de succès de Babacan et son nouveau parti politique.
Qui est Ali Babacan ?
Ali Babacan (1967-) est un homme d’affaire et homme politique turc qui était l’un des hommes d’Etat plus important pendant le période de 2002 et 2015 comme il a tenu le siège du ministre de l’Économie (2002-2007), du négociateur en chef auprès de l’Union européenne (2005-2009), du ministre des Affaires étrangères (2007-2009) et du vice-Premier ministre (2009-2015).
Ali Babacan est né en 1967 à Ankara. Il vient d’une famille conservatrice/Islamiste. Sa tante Hatice Babacan était un symbole politique et une personne sacrée pour les islamistes comme elle était la première étudiante universitaire avec Şule Yüksel Şenler qui essayait d’entrer au campus avec sa voile dans les années de 1960s et 1970s. La Turquie dans les années de 1960s et 1970s était un pays séculaire rigide et l’attitude de Hatice Babacan était trop dangereuse (!) pour l’État turc. Alors les professeurs de son université (l’Université d’Ankara) essayaient même de lui hospitaliser pour une maladie mentale. Cependant Hatice Babacan et la famille de Babacan en générale devenait comme une famille modèle après cette crise et le plus jeune membre de la famille Ali Babacan devenait comme le prince héritier des islamistes turcs.
Ali Babacan est diplômé du prestigieux lycée de TED d’Ankara. Dans les années de 1980s, il n’était pas très commun pour les familles islamistes d’envoyer leur enfants aux collèges. Mais Ali Babacan était réussi et il a fini le lycée TED d’Ankara avec les meilleurs points. Il a commencé en ensuite à des études d’ingénieurs à Ankara dans l’Université technique du Moyen-Orient (l’ODTÜ), une université connue pour son identité et tradition révolutionnaire. Après ses études en ODTÜ, Ali Babacan est parti pour les États-Unis où il a obtenu en 1992 un master de gestion en marketing et commerce international à Kellogg School of Management en Université de Northwestern. Après ses études, il restait deux années en États-Unis et travaillait comme associé dans la compagnie QRM Inc., une firme spécialisée en conseil financier à Chicago. En 1994, il est revenu en Turquie pour devenir un consultant pour le maire d’Ankara. Il a aussi établi et dirigé son usine de textile.
Erdoğan et Babacan
Ali Babacan était au sommet de la politique turque et assumait des postes très important comme le ministre de l’Économie (2002-2007), le négociateur en chef auprès de l’Union européenne (2005-2009), le ministre des Affaires étrangères (2007-2009) et le vice-Premier ministre (2009-2015). Il a travaillé en harmonie avec Abdullah Gül, Recep Tayyip Erdoğan et Ahmet Davutoğlu comme ses chefs de cabinet (premier ministre). Mais après 2015, à cause de la transformation politique de la Turquie dans un système politique plus autoritaire, il a décidé ne pas assumer sa poste comme le ministre. En 2018, il a décidé aussi de ne pas devenir un candidat pour l’élection parlementaire. En 2019, après son meeting avec Président Erdoğan, il a décidé de résigner de l’AKP. Après son résignation, il a commencé à organiser afin d’établir son parti avec le soutien d’Abdullah Gül.
La famille de Babacan
Pourquoi Ali Babacan a établi un nouveau parti politique ?
Ali Babacan dit qu’il continue à défendre les valeurs de l’AKP comme ils ont établi ce parti un 2001. Mais la Turquie est transformé dans un system présidentiel exécutif par Recep Tayyip Erdoğan en 2017 après le coup d’état manqué de 2016, dans une atmosphère de choc et pendant l’état d’urgence. En plus, la Turquie s’éloignait de ses allier occidentales comme les États-Unis et les pays d’Europe dans les années dernières. Dans un entretien avec la journaliste Şirin Payzın, Ali Babacan s’est exprimé que le régime actuel de la Turquie est comme un régime d’une seule personne et soutenu un système politique parlementaire comme les pays européens. Il a aussi une confiance en soi et il revendique qu’ils peuvent réconforter l’économie de la Turquie dans un mois.
Quelques commentateurs compare Ali Babacan à Adnan Menderes, l’ancien premier ministre (1950-1960) de la Turquie
Le nom du parti, le Parti de la démocratie et du progrès (Demokrasi ve Atılım Partisi en turc) est remarquable pour une référence spécifique à la démocratie. D’autre part, l’abréviation du parti en turc, le mot « DEVA » signifie « cure » ou « guérison ». Alors le parti se présente comme une cure aux problèmes de la vie politique de la Turquie. Le logo du parti aussi est intéressant. Il y a deux feuilles dans une goutte d’eau dans le logo. Ça donne l’impression d’une image de rajeunissement comme les nouvelles feuilles d’une plante.
Le logo du parti
Les fondateurs de DEVA peuvent être catégorisés en 3 groupes. Le premier groupe est composé des anciens membres de l’AKP. Le parti a des anciens ministres comme Sadullah Ergin, Nihat Ergün et Selma Aliye Kavaf. Il y a aussi des anciens députés de l’AKP comme İdris Şahin, Hasan Karal, Ahmet Faruk Ünsal, Mehmet Emin Ekmen, Abdurrahman Müfit Yetkin, Abdurrahim Aksoy, Ahmet Edip Uğur et Mustafa Yeneroğlu. Le parti peut transférer des politiciens plus connus de l’AKP comme Abdullah Gül, Beşir Atalay et Mehmet Şimşek pour créer un grand vent politique.
Le deuxième groupe est composé des intellectuels. La journaliste bizarre Gülay Göktürk, l’activiste féministe Sanem Oktar, l’activiste des droits de l’homme Ahmet Faruk Ünsal et le stratégiste et le scolaire Metin Gürcan sont des intellectuels qui peuvent aider à Monsieur Babacan de déterminer une nouvelle ligne de conduite plus convenable à l’esprit du temps.
Le dernier group est consisté des hommes d’Etat turcs. Il y a des gens assez expérimentés comme l’ancien maire de Denizli Hasan Canpolat, bureaucrate Sedat Kadıoğlu, politicien nationaliste Ramiz Ongun et diplomate Abdurrahman Bilgiç. Le présence des hommes d’Etat est une bonne nouvelle pour Ali Babacan est son parti car ça montre que le parti a du potentiel et n’est pas mal-reçu par l’État turc.
En plus, par rapport au journaliste turc Ruşen Çakır, le parti a 27 femmes et 16 jeunes dans sa liste des fondateurs de 90 personnes. Je pense que ce parti va essayer de transformer dans un parti centriste et libérale comme l’islam politique a créé des désillusions en Turquie et le Moyen-Orient dans les années dernières et les espoirs du printemps arabe est diminués par les islamistes radicales et les militaires/autoritaires. Alors, Ali Babacan peut essayer de devenir Emmanuel Macron à la turque avec ce mouvement mais comme le libéralisme n’a pas beaucoup de soutien dans la société turque, il va continuer à exploiter l’Islam et le conservatisme pour mobiliser les électeurs. L’argument le plus fort de Babacan sera un retour à la démocratie parlementaire avec des libertés augmentés, un Etat de droit fort et institutionnalisé et une économie plus vibrante.
Conclusion
En conclusion, je pense que Ali Babacan et son parti DEVA possède un grand potentiel pour la vie politique de la Turquie mais comme le chef d’état turc Recep Tayyip Erdoğan est toujours un héros pour les islamo-conservateurs et Babacan va grouper avec les partis séculaires comme le CHP et le Bon Parti sur la base de système parlementaire, tout est possible dans les années suivantes.
Dr. Ozan ÖRMECİ
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