Introduction
La pandémie de Covid-19 ou le coronavirus a déstabilisé la vie quotidienne des gens en Turquie comme dans les autre pays. Même si l’état turc a montré son pouvoir en organisant des aides médicales destinées aux autres pays incluant le Royaume-Uni, l’Espagne et les Etats-Unis, il y a presque 4.000 morts en Turquie jusqu’à maintenant. Le gouvernement turc impose régulièrement un couvre-feu pendant les week-ends et préfère travail à distance. Les firmes privées aussi préfèrent que ses employés travaillent a distance (de la maison) pour arrêter la dispersion du virus. L’Université de Kadir Has à Istanbul d’autre part a récemment publié les résultats d’une recherche scientifique pour mesurer les perceptions du peuple turc.[1] Dans cet article, je vais résumer les résultats.
Méthodologie
Le coordinateur de ce projet est Mustafa Aydın, un professeur des relations internationales connu à l’Université de Kadir Has. Les autres membres du projet sont Mitat Çelikpala, Sinem Akgül Açıkmeşe, Aslı Çarkoğlu, Soli Özel et Sabri Deniz Tığlı, tous professeurs de l’Université de Kadir Has. Le projet est basé sur des interviews face à face ou virtuel par l’ordinateur avec 1,000 personnes dans 26 différentes villes de Turquie. Le data est collecté du 3 Avril 2020 au 17 Avril 2020. La marge d’erreur de cette recherche est de 3 % parmi l’équipe scientifique du projet.
Les Résultats
Il y a deux résultats importants concernant les professeurs de sciences politiques et de relations internationales parmi cette recherche. Le plus important résultat se concentre sur la perception du peuple turc concernant la performance du gouvernement pendant la crise. 30.3 % du peuple turc considère le gouvernement turc « assez performant » pour la gouvernance de la crise. En plus, 9.6 % des gens turcs considère le gouvernement turc « très réussi ». Alors ces résultats montrent que le gouvernement de l’AKP (Parti de la justice et de développement) a encore 40-41 % d’appui parmi le peuple turc. On doit rappeler ici que le gouvernement turc a établi le Conseil Scientifique Coronavirus (Koronavirüs Bilim Kurulu) sous la présidence du ministre turc de la Santé, Monsieur Fahrettin Koca à Ankara et a commencé à prendre des mesures préventives rapidement. La Turquie semblait avoir mieux réussie pendant la crise comparée aux autres pays européens avec son système de santé assez développé concernant la capacité des hôpitaux et aussi les masques respiratoires et ses citoyens humanistes qui ont décidé d’aider les gens âgés au lieu de les abandonner. C’est pour ça que même si la crise économique va arriver dans des mois prochains, le gouvernement turc et le président de la République Monsieur Recep Tayyip Erdoğan peuvent garder leur popularité après la crise. Mais l’état d’esprit dans le monde peut être facilement plus gauchiste après cette pandémie comme tout le monde a bien compris que la santé est le plus important service d’un état. Alors, le parti gauchiste et socio-démocrate le CHP (Parti républicains de peuple) peut aussi augmenter ces voix pour l’élection prochaine. Le CHP déjà dirige les municipalités des trois plus grandes métropoles de la Turquie (Istanbul, Ankara et Izmir) et ces municipalités ont essayé d’organiser des campagnes pour aider les victimes de la crise.
Le ministre turc de la Santé Fahrettin Koca est devenu un homme politique populaire pendant la crise
Deuxième résultat politiquement important c’est la perception du peuple turc sur la cause de la pandémie. 41.3 % des turcs considère cette crise comme une conséquence naturelle de la nutrition chinoise. On ne sait pas vraiment si c’est la cause réelle de Covid-19 ; mais ça montre que beaucoup de turcs ont des préjugés envers la culture chinoise. Alors on peut dire que cette pandémie va mettre en circulation plus de clichés sur les chinois en Turquie surtout après les avis du Président des Etats-Unis Donald Trump accusant la Chine et le problème politique entre la Chine et des Ouïghours, un peuple turc qui vit en Chine. Même si la Chine et la Turquie ont augmenté leur commerce rapidement durant les dernières années, cette crise peut créer une petite pause à cause des mesures extraordinaires. Si une crise politique se déroule, ça peut même diminuer le taux de commerce bilatéral. Un footballeur connu turc de Beşiktaş, Burak Yılmaz qui est resté en Chine quelque mois a même dit à cause de la nutrition chinoise bizarre et l’absence d’hygiène dans les bazars de nouvelles épidémies peuvent émerger en Chine.[2] Les turcs historiquement aiment les coréens du sud et les japonais plus que les chinois. Les turcs aussi supportent des autres peuple turcs asiatiques comme les Ouïghours, les Kazakhs, les Kirghizes, les Ouzbeks, les Turkmènes etc. Alors cette crise peut se transformer en une crise politique si les gouvernements de deux pays provoquent des sentiments nationalistes. Mais jusqu’à maintenant, les gouvernements et les peuples de ces deux pays ont bien dirigé la crise et ont montré la solidarité au lieu du nationalisme.
La Conclusion
Finalement, les résultats de cette recherche organisée par l’Université de Kadir Has à Istanbul sont importants pour la politique intérieure et extérieure de la Turquie. On voit que le gouvernement turc a encore 40 % d’appui mais ce n’est pas suffisant pour gagner l’élection présidentielle ou on doit avoir 50 % + 1 des votes pour être élu. En plus, le gouvernement Chinois peut organiser des campagnes de relations publiques en Turquie car presque la moitié des gens en Turquie accuse la Chine d’être responsable de cette pandémie.
Dr. Ozan ÖRMECİ
[1] http://www.mustafaaydin.gen.tr/source/Covid19%20KamuoyuAlg%C4%B1lar%C4%B1_6May202011.pdf.
[2] https://www.hurriyet.com.tr/sporarena/galeri-orada-daha-cok-hastalik-cikar-diyen-burak-yilmaz-cinde-gundem-oldu-41504101.
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