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16 Temmuz 2014 Çarşamba

L'Election Présidentielle en Turquie 2014


L’élection présidentielle en Turquie qui se déroulera pour la première fois au suffrage universel direct aura lieu en août. Après les élections municipales du 30 Mars qui a réassuré le pouvoir du Premier Ministre Recep Tayyip Erdoğan et son parti l’AKP (Parti de la Justice et du Développement), l’élection présidentielle sera une nouvelle étape pour le Parti de la Justice et du Développement afin d’établir son modèle Islamiste et de contrôler tous les organes de l’état. Le Premier Ministre Turc Monsieur Recep Tayyip Erdoğan a déjà déclaré sa candidature pour cette élection. Erdoğan a aussi signalé qu’il va essayer de transformer le système politique Turc en unmodèle présidentielle ou semi-présidentielle s’il sera choisi.
Recep Tayyip Erdoğan
Le favori pour l’élection présidentielle en Turquie est naturellement Monsieur Erdoğan qui gouverne le pays avec un pouvoir croissant depuis 2003. Né en 1954 à Kasımpaşa, Istanbul, Erdoğan est un homme politique islamiste, très intéressant. Il reflète l’homme dans la rue avec ses discours et ses attitudes vulgaires. Il fait de la prison quelques mois dans le passé à cause de son rhétorique Islamiste. Il a été élu maire d’Istanbul en 1994 et Premier Ministre en 2003. Erdoğan est islamiste mais aussi pragmatique. Ce n’est pas seulement son idéologie ou son caractère mais aussi son pragmatisme et son courage qui a attiré les électeurs Turcs jusqu’à maintenant. Erdoğan avait réussi à régler le problème du voile et le mandat de l’armée Turque qui régnait au-dessus du système démocratique, deux problèmes chroniques de la politique Turque très important spécialement pour les électeurs conservateurs. Malgré les graves accusations de corruption contre son parti et sa famille, Erdoğan est le grand favori avant l’élection. Il peut obtenir 45 % – 55 % des votes dans le premier tour.
Ekmeleddin Ihsanoğlu
Erdoğan va contester la candidature-surprise du Professeur Ekmeleddin Ihsanoğlu qui a été annoncé par le CHP (Parti Républicain du Peuple) et le MHP (Parti d’Action Nationaliste) comme leur candidat commun. Né en 1943 au Caire, Ekmeleddin Ihsanoğlu est l’ancien secrétaire général et chef de l’Organisation de la Coopération Islamique. Il est Professeur d’histoire spécialisé en histoire scientifique Turque et Islamique. Durant l’époque où il travaillait comme secrétaire général de l’Organisation de la Coopération Islamique, il a réalisé de nouvelles activités avec succès. Il a contribué à l’image de l’Islam et l’a présenté comme une religion appropriée à la démocratie et aux droits de l’homme. Il a défendu la paix et les méthodes non-violentes afin de contribuer à la solution du conflit Israélo-arabe et le dialogue avec les autres religions spécialement avec les Chrétiens. Ihsanoğlu est un Islamiste inhabituelle avec ses idées en faveur du sécularisme et ses hautes capacités intellectuelles. Quelques électeurs conservateurs peuvent préférer Ihsanoğlu à Erdoğan à cause de son gentillesse et son charisme. Mais le plus grand problème pour Ihsanoğlu est son manque de popularité car il est issue d’une formation diplomatique et ne provient  pas de la politique intérieure. Ihsanoğlu peut forcer la main d’Erdoğan s’il obtient tous les votes de CHP et MHP et peut parvenir à obtenir jusqu’à % 40 – % 45 des votes.
Selahattin Demirtaş
Le troisième candidat pour l’élection présidentielle est Selahattin Demirtaş, le candidat de BDP (Parti Pour la Paix et la Démocratie) qui défend une solution politique pour la question Kurde. Même s’il n’a pas de chance pour gagner l’élection, Demirtaş peut déterminer le vainqueur. S’il obtient moins de 6 %, Erdoğan va probablement gagner au premier tour. Mais s’il obtient plus de 7 %, ça sera très difficile pour Erdoğan de gagner au premier tour. Dans ce cas, tout peut se passer au deuxième tour entre Erdoğan et İhsanoğlu.
Dernièrement, on doit dire que l’élection présidentielle en Turquie se portera plutôt sur un choix de système politique qu’un concours présidentielle car si Erdoğan gagne, il essayera de transformer le système politique Turc en modèle présidentielle ou semi-présidentielle.
Dr. Ozan ÖRMECİ

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